Lors d’un sommet virtuel qui s’est tenu ce vendredi, le groupe régional des 15 pays de la Cedeao demande que les « troupes retournent dans leurs casernes » et que des élections soient organisées dans 12 mois.
Selon les chefs d’Etat ouest-africains, la transition devrait être supervisée par un civil. Le rapport des envoyés de la CEDEAO proposait que le président Keïta nomme un civil pour diriger la transition, rapporte Reuters.
Mais la junte militaire – connue sous le nom de Comité national pour le salut du peuple – a parlé d’une transition pouvant durer jusqu’à deux ans. Les dirigeants militaires avaient initialement parlé d’une période de transition de trois ans.
Lors du sommet de ce vendredi, les chefs d’État ont déclaré qu’ils lèveraient progressivement les sanctions imposées par la CEDEAO au Mali après le coup d’État – notamment la fermeture des frontières, la suspension de son adhésion et des échanges commerciaux – à mesure que le pays retournerait à un régime civil.
Les soldats ont libéré le président Keïta, l’une des demandes de la CEDEAO lorsque ses envoyés ont rencontré les rebelles militaires au début de la semaine.
Mais le bloc régional estime que cette action seule ne suffit pas.
Aucun accord n’avait été trouvé avec l’équipe dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan suite à ces entretiens.
Reuters cite également le rapport de la CEDEAO qui affirme que M. Keïta s’est retiré volontairement « pour la paix et la réconciliation du Mali ».