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Accueil Actualités

Guinée 2025 : un budget ambitieux face à des défis structurels

10 janvier 2025
dans Actualités, Chroniques, Développement
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Guinée 2025 : un budget ambitieux face à des défis structurels
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La Loi de Finances Initiale (LFI) 2025 de la Guinée dévoile un portrait nuancé des ambitions économiques et des défis budgétaires du pays. Avec des recettes projetées à 35 176 milliards GNF et des dépenses atteignant 43 469 milliards GNF, l’État s’engage dans une trajectoire d’investissements stratégiques, mais le léger dépassement du seuil de déficit recommandé par la CEDEAO soulève des questions sur la soutenabilité de cette dynamique.

La présente analyse éclaire le budget et aide à cerner les priorités économiques. Elle préconise des investissements publics ciblés, un renforcement des recettes et une gestion rigoureuse pour améliorer les conditions de vie et réduire la pauvreté.

Des Recettes : Vers une Autonomie Financière ?

En 2025, les recettes de l’État devraient provenir majoritairement de trois sources : les recettes fiscales, les dons et les autres recettes. Avec une part des impôts estimée à 89,4 % des recettes totales, l’objectif affiché est clair : renforcer l’autonomie financière et limiter la dépendance à l’aide extérieure.

En outre, une analyse de l’élasticité des recettes fiscales par rapport au PIB nominal (c’est-à-dire la vitesse à laquelle les recettes fiscales croissent comparativement à la croissance économique en valeur) fait ressortir un coefficient d’environ 1,15. Autrement dit, quand le PIB nominal augmente de 1 %, les recettes fiscales progressent en moyenne de 1,15 %, traduisant une certaine dynamique de surcroissance de la fiscalité par rapport à l’économie. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène :

  • L’amélioration de la collecte (lutte contre la fraude, élargissement de l’assiette fiscale) ;
  • La montée en puissance de l’économie formelle, où les activités déclarées deviennent plus nombreuses ;
  • Un effet sectoriel, si les secteurs les plus imposés (ex. : mines, télécoms) progressent plus vite que la moyenne.

Cette surcroissance des recettes fiscales est un signal encourageant pour la Guinée : elle laisse entrevoir la possibilité d’une mobilisation accrue des ressources nationales à moyen terme, condition essentielle pour financer les investissements prioritaires (infrastructures, éducation, santé) sans recourir massivement à l’endettement ou à l’aide extérieure. Néanmoins, il faudra veiller à ce que cette dynamique se poursuive dans la durée et s’accompagne de réformes structurelles consolidant l’administration fiscale et favorisant la diversification économique.

Les Dépenses : Priorités et Pressions

Avec un budget en hausse de 12,5 %, le gouvernement met en avant deux priorités : le fonctionnement quotidien de l’État et les investissements dans les infrastructures. Mais ces ambitions s’accompagnent de lourdes contraintes financières.

  1. Les dépenses de fonctionnement : une inertie coûteuse
    Représentant plus de 64 % du budget, ces dépenses incluent salaires, administration et remboursement de la dette. Si elles garantissent la stabilité institutionnelle, leur poids limite les marges de manœuvre pour des investissements transformateurs.
  2. Les dépenses d’investissement : un pari sur l’avenir
    Avec 35,56 % du budget alloué, le gouvernement mise sur des projets structurants (routes, ponts, énergie) pour stimuler la croissance à long terme. Ce choix, bien qu’audacieux, nécessite une exécution irréprochable et des retours sur investissement mesurables.
  3. Le poids croissant de la dette : un signal d’alerte
    Les charges liées à la dette, tant intérieure qu’extérieure, pèsent de plus en plus lourd. Cela freine la capacité de l’État à financer des priorités sociales et accroît le risque d’insoutenabilité à moyen terme.

Sur la voie d’une autonomie financière : décryptage d’un ratio essentiel 

Si le taux de pression fiscale fait souvent la une, le véritable indicateur de souveraineté financière réside dans la part des dépenses publiques que l’État parvient à couvrir grâce à ses seules recettes internes. Autrement dit, on exclut les dons pour mesurer la capacité du gouvernement à « tenir sur ses propres jambes ».

En 2025, la Guinée espère réunir 31 487 milliards GNF de recettes fiscales et 2 253 milliards GNF d’autres revenus domestiques, soit un total de 33 740 milliards GNF. Face à des dépenses chiffrées à 43 469 milliards GNF, le taux d’autofinancement “élargi” se hisse à 77,6 %.

Concrètement, ce ratio signifie qu’environ les trois quarts des charges de l’État peuvent être financés par l’impôt et les recettes non fiscales, tandis que 22,4 % demeurent tributaires de soutiens extérieurs (dons, emprunts, etc.). Certes, cette dépendance à l’international reste non négligeable, mais elle reflète déjà une progression sensible vers davantage d’autonomie, surtout au regard de l’histoire récente, où l’aide étrangère pesait bien plus lourd dans le budget national.

Des Allocations Contrastées : Quels Ministères sont Prioritaires ?

L’allocation budgétaire de 2025 fait ressortir des orientations marquées, laissant entrevoir à la fois des « gagnants » et des « laissés-pour-compte ».

Top 5 des plus grands budgets

  1. Ministère de la Défense Nationale (11,97 %)
    En tête des allocations, ce pourcentage illustre la priorité accordée à la sécurité nationale.
  2. Ministère de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures (10,34 %)
    Chargé de la production et de l’approvisionnement énergétiques, ce ministère reçoit un financement substantiel pour soutenir les projets d’infrastructures et exploiter les ressources naturelles.
  3. Ministère de l’Enseignement Préuniversitaire et de l’Alphabétisation (7,51 %)
    Considérée comme un levier essentiel du développement humain, l’éducation reste néanmoins sous-financée aux yeux de certains acteurs, compte tenu des défis socio-économiques à relever.
  4. Ministère des Infrastructures et des Travaux Publics (7,31 %)
    Responsable de l’aménagement et de la construction, ce ministère joue un rôle clé dans la croissance économique, grâce à la modernisation des réseaux routiers, des ponts et autres infrastructures.
  5. Ministère de l’Économie et des Finances (7,08 %)
    Avec la gestion des finances publiques et la stabilité économique pour principales missions, ce portefeuille est central dans la planification budgétaire et la mobilisation des ressources.

Top 5 des plus petits budgets

Malgré un rôle essentiel dans l’organisation gouvernementale ou le développement socio-économique, certains ministères et secrétariats bénéficient de ressources nettement plus modestes :

  1. Secrétariat Général du Gouvernement (0,27 %)
    Organe clé pour la coordination administrative, il ne reçoit qu’une infime fraction du budget global.
  2. Primature (0,28 %)
    Bien qu’ayant pour mission de superviser l’action gouvernementale, la Primature dispose d’une enveloppe budgétaire restreinte.
  3. Secrétariat Général des Affaires Religieuses (0,35 %)
    Chargé des questions de dialogue interconfessionnel et de gestion des cultes, il bénéficie d’un financement limité.
  4. Ministère de l’Information et de la Communication (0,50 %)
    Essentiel pour la gestion de l’information publique, ce ministère reste faiblement doté, soulevant des interrogations quant à sa capacité de modernisation.
  5. Ministère des Transports (0,51 %)
    Malgré son importance pour la mobilité et la croissance économique, il se contente d’un budget modeste, suscitant des inquiétudes quant à l’entretien et au développement des infrastructures de transport.

Le Développement du Capital Humain sacrifié…

L’analyse des allocations de la Loi de Finances Initiale (LFI) 2025 révèle que les secteurs de l’éducation (répartis entre trois ministères) et de la santé représentent à eux quatre seulement 18,10 % du total général du budget national. Or, l’éducation et la santé constituent les piliers essentiels du capital humain, car elles façonnent les connaissances, les compétences et le bien-être de la population.

Les trois ministères de l’éducation cumulent 12,79 % du budget, un chiffre bien en deçà du seuil de 20 % préconisé par l’UNESCO. De même, le crédit alloué au Ministère de la Santé et de l’Hygiène (5,30 %) reste nettement inférieur aux 15 % recommandés par l’OMS. Compte tenu du passé douloureux de la Guinée face à des épidémies comme Ebola ou la COVID-19, un sous-investissement continu dans le secteur de la santé pourrait lourdement handicaper la capacité du pays à réagir efficacement en cas de nouvelle crise sanitaire.

MATD : Une explosion budgétaire au service d’un agenda électoral ?

Dans un contexte politique tendu, le budget du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD) connaît une hausse spectaculaire de 57 % dans la LFI 2025, atteignant 6,41 % du budget national. Cette flambée semble liée aux préparatifs des scrutins et du référendum prévus en 2025. Toutefois, elle soulève des interrogations sur la soutenabilité économique et la gestion politique.

Alors que les partenaires financiers hésitent à soutenir le budget dans les 10 points du chronogramme, cette injection massive pourrait accroître la dette publique et détourner des fonds de secteurs essentiels comme l’éducation et la santé.

Amadou Tidiane Barry, spécialiste en évaluation de politique publique

E-mail : barrytidiane2012@gmail.com

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