Promotion de la paix et de l’entreprenariat : Amorce des gros chantiers de la COJELPAID à Kaloum et Matam

Le réseau Convergence des jeunes et leaders pour la paix et la démocratie (COJELPAID), a procédé ce lundi, à la mairie de la Commune de Matam, à la présentation des équipements de protection et d’assainissement. Ce nouveau projet met les jeunes au centre des activités de leur localité.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la participation des jeunes à la prévention des conflits en période électorale et à la pérennisation des synergies locales des acteurs de paix, financé par le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) à travers le Fonds de consolidation de la paix (PBF) en collaboration avec l’ONG Search for Common Ground (SFG).

A travers ce projet, le réseau COJELPAID entend faire des jeunes de véritables acteurs  de la paix.  Ainsi, 125 jeunes, issus des communes de Matam et de Kaloum, dont la tranche d’âge varie entre 18 et 35 ans, vont être déployés dans un premier temps pour l’assainissement et le curage dans leurs communes respectives durant quarante jours.

Ces jeunes seront également sensibilisés durant cette phase d’assainissement sur les questions liées à la paix, à la prévention et à la  gestion des conflits, notamment en période électorale.

Mamady Nabé, secrétaire général de la commune de Matam, a dit que cette initiative  va sans nul doute contribuer, à la fois, à renforcer l’assainissement dans la commune, mais aussi à impliquer les jeunes à la recherche de la quiétude sociale du bien-être.

« C’est le lieu pour nous de remercier les partenaires financiers, mais aussi le réseau COJELPAID qui ne ménage pas d’efforts pour la mise en œuvre de ce projet en faveur de notre commune », s’est réjoui M. Nabé.

Intervenant à son tour, au nom du maire, Saidouba Sackho, a rassuré le réseau de  l’accompagnement de la commune pour la réussite de ce projet.

Pour sa part, El hadj Mohamed Camara, coordinateur des chefs de quartiers de Matam, estime que cette activité va ainsi occuper les jeunes et les débarrasser des fléaux qui affectent leur épanouissement socio- économique.

« Je crois que c’est une fierté pour nous en tant que chefs de quartiers, car quand le quartier est bon, la commune est bonne aussi », a ajouté en substance le coordinateur des chefs de quartiers de Matam.

Précisant que ce projet est composé des volets d’assainissement, mais aussi de formation en entreprenariat et de financement des activités génératrices de revenus, Ismaël Diallo, superviseur de la Commune de Matam, a d’abord fait savoir que l’accompagnement des jeunes et des femmes a toujours été au le crédo du réseau COJELPAID.

A l’issue de la phase d’assainissement et de curages, a-t-il expliqué, les jeunes bénéficieront également d’une série de formations pouvant leur permettre d’entreprendre des activités afin d’être à l’abri du besoin.  

Il faut rappeler que le projet de Haute intensité de mains d’œuvre (HIMO), initié par le PNUD sur financement du PBF en collaboration avec SFG,  concerne  les cinq communes de Conakry et la région de N’Nzérékoré (Sud). 

Astou Diallo