La Synergie des Organisations de la Société Civile pour la prévention des Conflits Electoraux et pour leur Résolution en Guinée (SYN.CE.RE), entend renforcer ses capacités dans le cadre de la prévention et gestion des conflits et contentieux électoral. C’est dans cette dynamique qu’elle a organisé du 1er au 2 septembre 2021, un atelier de formation sur la médiation et le plaidoyer dans les locaux de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES), à l’intention de ses membres.
Cet atelier dont l’ouverture a été présidé par le président de la Fondation internationale pour la paix, Elhadj Djériba Diaby, avait pour objectif de renforcer les capacités des organisations de la société civile en technique de résolutions des conflits par la médiation et le plaidoyer en vue de promouvoir leur implication dans le processus de dialogue inclusif et participatif en Guinée.
En plus de son aspect formation, cet atelier financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), cet atelier s’inscrit dans le cadre de la continuité du projet BEACON-DG, a été aussi un espace d’échanges et de partages d’expérience des organisations membres en matière de technique de médiation et de plaidoyer qui a abouti à l’élaboration d’un plan stratégique d’intervention.
Dans son mots d’ouverture, le représentant Pays D’IFES, Mountaga Sylla a indiqué que cet atelier s’inscrit dans un programme de formation des acteurs du processus électoral à savoir, les organisations de la société civile, la cadre de la Cour constitutionnelle et les commissaires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Les conflits étant inhérents à l’existence humaine, Mountaga Sylla pense qu’il est nécessaire de doter la Synergie et les partenaires qui l’accompagnent, d’un plan stratégique de plaidoyer et de médiation afin de mieux orienter son intervention dans le cadre de la gestion des conflits et contentieux électoral.
Comme il fallait s’y attendre, l’ambassadeur de la paix, Elhadj Djériba Diaby a d’abord dépeint la situation sociopolitique de la Guinée, tout en défendant l’idée d’un dialogue inclusif. Pour lui, cet atelier est d’ailleurs une preuve éloquente de l’engagement de la synergie à promouvoir la culture de la paix et de la cohésion sociale par le dialogue. «C’est pourquoi, j’invité les partenaires techniques et financiers à appuyer cette dynamique de la société civile dans le cadre de l’accomplissement de sa mission citoyenne en faveur de la paix », a-t-il déclaré.
A noter que, durant deux jours, les participants ont défini les forces, les faiblesses et les défis à relever de ces différentes expériences pratiques avant de proposer des recommandations à travers un plan pour les actions futures.
Astou Diallo