Ce jeudi 28 juillet 2022, le front national pour la défense de la constitution a entamé sa manifestation pacifique et citoyenne contre la junte militaire au pouvoir en Guinée depuis le 5 septembre dernier. Cette manifestation soutenue par plusieurs acteurs politiques, réclament la création d’un cadre de dialogue pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Le FNDC avait prévu de faire une marche dite citoyenne et pacifique ce jeudi 28 juillet 2022 sur l’autoroute Fidel Castro. Mais face au refus des autorités, cette manifestation s’est transformée en scène d’accrochage entre forces de l’ordre et manifestation.
Alors que le dispositif sécuritaire au carrefour de la tannerie, empêchait tout regroupement des marcheurs, la route le prince a été depuis le matin barricadée à tous les niveaux. Donnant ainsi lieu aux attroupements spontanés et accrochages. De Cosa à Hamdallaye en passant par Bambeto, la situation paraît plus tendue avec des barricades de pneus brûlés et de regroupement de manifestants en colère contre les forces de l’ordre.
Déjà les organisateurs de cette manifestation ont dressé le premier bilan de cette journée du 28 juillet. Dans une courte déclaration, ils font état de 33 blessés dont deux par balle, 42 arrestation. «
Le FNDC informe l’opinion nationale et internationale qu’en réponse à sa demande aux autorités d’encadrer sa marche pacifique et citoyenne de ce jeudi 28 juillet dans le grand Conakry, la junte militaire au pouvoir en Guinée a choisi l’option de la répression pour empêcher la tenue de ladite marche » ont-t-il déclaré.
Par ailleurs, si cette manifestation ne concerne que le Grand Conakry, il faut noter que les villes de Coyah et Dubréka n’ont pas suivi le mot d’ordre de manifester. La situation est calme dans ces localités et les populations vaquent librement à leurs préoccupations.