Le contrôle de l’action publique par la recherche de l’information relative au budget national est un élément important pour le renforcement de la démocratie et de la transparence. C’est dans cette démarche que l’ONG Actions unies pour le développement intégré (AUDIG), a organisé une rencontre d’échange sur l’information budgétaire entre citoyens et cadres étatiques.
Les citoyens et cadre étatiques de Télimélé s’engage à unir leur efforts dans le renforcement du contrôle citoyen de l’action publique par la recherche de l’information budgétaire. Si la connaissance du budget national était jusqu’ici méconnue des citoyens de la localité de Télimélé, les échange ont permis d’édifier leur compréhension, surtout en ce qui concerne le celui affecté aux collectivités.
Pour Diouhé Diallo, ancien fonctionnaire aux impôts et président du conseil de quartier de Koli, cette rencontre a été une belle opportunité pour les citoyens d’échanger avec les cadres étatiques sur le budget national. « Pendant le premier régime le budget se décidait de la base au sommet. Ce qui favorisait l’implication de chacun dans le processus de développement de notre pays, car le budget est une ressource à contrôler et non à voler et le bas peuple à droit de connaître les projets de développement initiés par l’Etat pour son développement», a-t-il ajouté en substance.
Ces échanges ont par ailleurs, incité Mamadou Malifa Diallo, secrétaire général de la collectivité de Télimélé, a proposé une rencontre d’échange en vue de partager les informations relatives au budget d’affectation spécial en faveur de leur commune. « Le développement nous concerne tous. C’est pourquoi il est important d’échanger sur le budget qui prend nos compte nos préoccupation de développement », a-t-il fait comprendre.
A noter que cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet de contrôle démocrate et renforcement de la transparence budgétaire en République de Guinée (CODERE), a mobilisé une cinquantaine de participants venus des organisations de femmes, de jeunes, de personnes handicapées, des syndicats et des religieux.
Astou Diallo, envoyée spéciale