Crible d’un certain examen de l’environnement politique actuel, il n’est plus possible de s’enfermer dans une seule hypothèse générique c’est à dire un coup ko irréversible dès le premier tour pour n’importe quel des candidats, fut il le champion de la majorité présidentielle ou son éternel challenger.
Alors sans surprise, je voudrais commencer par explorer l’hypothèse la moins probable pour les analyses éphémères mais pour tant la plus explosive et percutante au regard de l’environnement international peu favorable à ce mandat supplémentaire pour le PARC.
– HYPOTHESE 1: En cas de 2e tour régulier ou issu d’une contestation généralisée, de grandes surprises pourraient assortir des négociations gagnantes ou perdantes pour les 2 poids lourds éternels de l’échiquier politique guinéen de ces 2 dernières décennies.
Mais un angle inédit d’analyse pourrait imposer la GRANDE SURPRISE orientée vers la sortie du PRAC par la grande porte de l’histoire en acceptant les évidences d’une possible défaite et en félicitant le vainqueur si par inadvertance cela arrivait. Ce serait une autre victoire personnelle du PRAC qui pourrait redorer son image internationale et assurer sa grande entrée dans l’histoire des démocrates qui ont fait avancer les lignes de la démocratie en Afrique.
Qui peut exclure une telle hypothèse au regard d’un examen minutieux de l’environnement politique aussi bien interne, sous régional et international? Wad du Sénégal n’avait-il pas été débouté et n’a-t-il pas été contraint de s’en aller avec toutes les pressions qui se sont exercées sur lui ?
C’est vrai que le cas guinéen est différent mais le contexte sous régional met en couplage de destin la situation en côte d’ivoire et celle de la GUINÉE. Même la récente mise en garde de l’ONU de n’accompagner la cote d’ivoire que dans une élection totalement inclusive est un mauvais signe pour la GUINÉE.
– HYPOTHESE 2: Il faut aussi retenir qu’un coup ko peut bien être exercé pour permettre au PRAC de passer dès le premier tour mais la probabilité d’en arriver sans troubles sociopolitiques majeures est discutable. Hors en observant l’environnement international, tout trouble sociopolitique post électoral dans notre pays fera reculer les positions opposées et pourrait ramener à soit un consensus national ou une transition.
– HYPOTHESE 3: Nous restons en politique et généralement les surprises sont consacrées et peuvent dd façon inattendue changer toutes les donnes à la dernière minute. A ce titre, j’envisage comme autre hypothèses peu probable le coup ko de l’opposition dès le premier tour et la possible acceptation de la défaite du PRAC.
De toute évidence, toutes ces hypothèses sont possibles et ne doivent pas emmener le chao dans le pays.
Aux acteurs politiques d’avoir la force de négociation pour sauver le pays car avec Pierre ou Paul la Guinée peut ne pas sombrer.
Que Dieu sauve notre beau pays !
Mans Diarra KEITA