9 ans après le premier forum national sur l’enfance, ce deuxième est placé sous le thème, ‘’mobilisons-nous pour mieux investir dans l’enfance guinéenne’’. Ténue ce jeudi 8 juillet dans un réceptif hôtelier de la place, l’objectif de cette rencontre est de faire l’état des lieux sur la protection de l’enfant dans le pays est le premier objectif de ce débat entre le gouvernement, les partenaires et la société civile.
L’analyse de la situation des enfants s’articule autour du renforcement du système national de protection et l’amélioration de l’accès au préscolaire et à l’éducation de base. Aussi, des politiques et stratégies efficaces sont élaborées, mais pour la mise en œuvre, la part de budget est faible et très faible selon l’expert qui a présenté l’étude.
Toutefois, la ministre la ministre de l’action sociale et de l’enfance a souligné que l’engagement de l’État en faveur de l’enfance est fort. Aissata Daffé s’est d’ailleurs félicitée de l’élaboration d’un document programmatique pour les cinq (5) années à venir. Déjà en mars 2020, le Président de la République a promulgué la loi portant code de l’enfant révisée.
En appui aux efforts en cours pour la protection de l’enfant, la ministre directrice de Cabinet du Premier ministre a solennellement annoncé « que la Guinée est devenue le 61ème pays au monde dans la lutte contre les violences à l’encontre des enfants et le 27ème pays à recevoir la distinction du statut de pays pionnier dans la promotion de l’éradication des violences contre les enfants, notamment les châtiments corporels ».
« Le pays s’engage maintenant à renforcer son appui aux programmes de protection et de promotion des enfants de Guinée » ajoute Mme Bangoura Nialen Condé.
Un grand moment pour la nouvelle Présidente du parlement des enfants. A 12 ans, Mariama Diallo participait à sa première activité officielle. D’une voix fluette mais claire, elle a pris acte des intentions exprimées. « Je ne doute point de votre détermination à traduire dans les faits les engagements envers les enfants » a – t- elle déclaré dans son discours.
La tenue de ce deuxième forum national de l’enfance doit aider à consolider les acquis et relever les défis majeurs identifiés précise le représentant de l’UNICEF. Il s’agit notamment de la réduction de la mortalité infantile, de l’abandon des mariages d’enfants et de l’excision, et de l’amélioration des financements.
Au nom du Premier ministre, Chef du Gouvernement Dr Ibrahima Kassory Fofana, la ministre directrice de Cabinet a conclu en précisant : « la réalisation des droits de l’enfant exige de la part de l’État des investissements conséquents pour relever les défis en matière de prévention et des réponses aux négligences, abus et différentes formes de violences à l’égard des enfants ».