La Coalition citoyenne pour les élections et la gouvernance (COCEG), a entamé ce mercredi 28 juillet 2021, dans un réceptif hôtelier de la place, un atelier de plaidoyer en faveur du dialogue politique et des reformes électorales en Guinée. Cette rencontre a mobilisé l’ensemble des acteurs concernés, notamment les partis politiques, la société civile, les institutions républicaines et le gouvernement.
Après avoir relevé certains aspects lors de la dernière élection, la COCEG envisage d’entreprendre des plaidoyers en faveur du dialogue inclusif et des reformes électorales en Guinée. D’où l’organisation de cet atelier financé par l’USAID avec l’appui technique de NDI.
Durant deux jours, ces acteurs concernés vont échanger sur les enjeux et défis liés au dialogue inclusif pour l’apaisement du climat politique, mais aussi déterminer les priorités et mécanismes d’opérer des reformes électorales et consensuelles.
C’est pourquoi dans son mot de bienvenue, le coordinateur national de COCEG, Bangaly Minatagbê Camara a indiqué qu’un certain nombre d’aspects à améliorer pour les prochaines élections ont été identifiés au cours du processus électoral d’octobre 2020. Il s’agit entre autre de la conformité du code électoral à la constitution sur la question du parrainage, l’implication de l’administration publique, et la transmission des résultats des bureaux de vote à chaque représentant des candidats en lice.
«Ces aspects énumérés à titre indicatif ont été relevés par la COCEG pendant sa mission d’observation de la présidentielle de 2018 et ont fait l’objet de recommandation à travers une note de plaidoyer qui sera amélioré durant ces deux jours », a fait savoir le coordinateur national de COCEG.
Les dernières élections ont connu un taux de participation de 79, 51%. Mais pour, Vendetta Bernard Jones, représentante du directeur pays de NDI, ces élections ont fait l’objet de critiques de plusieurs acteurs politiques et d’une frange de la société civile. « Ces critiques portent à la fois sur l’ensemble des paramètres du processus électoral, à savoir : le cadre juridique et règlementaire, le fichier électoral, et l’organisme de gestion des élections », a-t-elle précisé en substance.
Dans le même élan, le représentant du ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, Souleymane Cissoko, a déclaré que cet atelier s’inscrit en droit ligne des domaines d’interventions de son département. Il a ainsi exhorté les participants à plus d’implication afin que les résultats issus de cette rencontre puissent contribuer à consolider la paix et à renforcer le processus électoral en Guinée.
A noter que COCEG est une plateforme composé de 7 organisations de la société civile qui a s’est activement impliquée dans le processus électoral d’octobre dernier à travers le déploiement de 750 observateurs. Une mission citoyenne lui permet ainsi d’entreprendre des actions en faveur de la paix et de la démocratie en Guinée.
Astou Diallo