Réunis ce samedi 4 juin 2022 à Accra en sommet extra sommet extraordinaire, les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), se sont séparés sans s’accorder sur une décision contre les juntes au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.
Les sanctions au Mali, au Burkina Faso et en Guinée sont reportées jusqu’au prochain sommet prévu pour le 3 juillet 2022 dans la capitale ghanéenne. Et pour cause, ces dirigeants ne sont finalement pas parvenus à s’entendre sur d’éventuelles sanctions contre ces trois pays dirigés par des putschistes.
Selon certaines sources présentes dans la salle, les chefs d’État n’avaient pas réussi à s’entendre, « surtout sur le Mali ».
Il faut rappeler que depuis quelques années, l’Afrique de l’Ouest a vu se succéder les coups d’Etat. En moins de deux ans, il y’a eu le putsch du 18 août 2020 à Bamako, le 5 septembre 2021 à Conakry, un colonel à la tête des forces spéciales renversa Alpha Condé et moins de quatre mois après, c’est le Burkina qui emboite le pas par un groupe de militaires le 24 janvier 2022 à Ouagadougou.
Ismael Diallo