Ce mardi 29 décembre 2020, le consortium des organisations de la Société civile pour l’amélioration de la gouvernance en Guinée a présenté le rapport synthèse de son projet ‘’regard citoyen de la politique de riposte contre le Covid-19 et les initiatives gouvernementales (ANAFIC, ANIES)’’. Une occasion pour les quatre organisations membres du consortium d’expliquer les résultats obtenus à la suite de ce projet financé par le Fond des nations unies pour le développement (PNUD).
Au terme de quatre mois d’activités de terrain dans les quatre régions naturelles du pays ainsi que la zone spéciale de Conakry, le consortium est parvenu à cerner la perception des populations et les différents groupes socio-professionnels en ce qui concerne la politique de riposte contre la COVID-19 en Guinée. Il s’agit d’un rapport de 74 page réalisé à travers une étude de base, dont l’objectif était d’évaluer l’efficacité et l’impact des mesures publiques sur la vie des populations dans le cadre de la riposte contre la COVID-19, mais aussi de renforcer la gouvernance participative locale à travers un contrôle citoyen, pour une gestion efficace et efficiente des ressources locales.
Ce rapport détaillé et statistique qui a bénéficié de l’apport technique du Cabinet West african développement (WAD), repose sur une démarche de collecte de données à travers un échantillonnage de groupes cibles avec un total de 1500 entretiens individuels et 300 groupes focus réalisés.
« 100 acteurs locaux ou agents enquêteurs ont été identifiés et formés sur la gouvernance participative, les outils et méthodes de collectes de données, 5 ateliers régionaux de renforcement de capacités sur la gouvernance participative, les outils et méthodes de collectes de données ont été organisés, (…), 5 ateliers régionaux de synthèse ont été organisés dans l’ensemble des zones du projet pour la validation du contenu des rapports régionaux. Un rapport faisant ressortir l’opinion de citoyens sur le plan de riposte contre la Covid-19, l’Anafic et l’Anies», expliquent les organisateurs.
A noter que le consortium est composé de quatre organisations, à savoir, CROSC, de la PCUD, de la CBC, du CJCR et de l’UDEC.
Voir le rapport
Astou Diallo