Le Centre africain de formation pour le développement (CENAFOD), a présenté ce mercredi 15 décembre à Conakry, le rapport de l’indice de pérennisation des ONG 2020, à travers une rencontre avec des acteurs de la société civile. Une occasion pour les participants d’harmoniser les outils de collecte d’information au compte de la session 2021.
Chaque année, le CENAFOD, avec l’appui financier de l’Agence américain pour le développement international (USAID), élabore le rapport de l’indice de pérennisation des ONG en Guinée à travers un questionnaire administré aux organisations de la société civile. L’objectif vise à comprendre le niveau de faiblesse des ONG pouvant permettre l’orientation des financements des partenaire .
Amadou Sylla, directeur exécutif du CENAFOD, a expliqué que cet exercice réalisé chaque année repose sur des outils qui sont mis à la disposition d’un groupe de personnes ressources identifié appelé panélistes qui appartiennent aux d’ONGs avec des expériences diverses et variés, notamment sur le fonctionnement des ONG en Guinée. « L’année dernière, on avait une moyenne nationale de 5,3. Cette année encore nous avons la même moyenne 5,3. Ce qui veut dire que notre évolution est entravée. Donc, nous avons un manque à gagner, mais on peut lier cela à tout ce qui s’est passé au cours de l’année 2021, sur le plan politique, sanitaire pour orienter les appuis aux ONG en Guinée », a-t-il indiqué.
L’approche consiste à soumettre 114 questions aux panélistes répartis en 7 dimensions, à savoir le contexte juridique, le financement, l’incapacité des ONG à mener des plaidoyers et l’image publique. « Nous posons des questions aux panélistes qui vont retourner à leurs bases pour soumettre des questions et nous remonter les réponses avec des notations qui vont nous permettre d’avoir la moyenne nationale et la position de la Guinée par rapport à ces indicateurs », a renchérie par ailleurs le directeur exécutif.
Amadou Sylla a en outre indiqué que ce document, une fois élaboré, est vulgarisé afin de permettre une meilleure appropriation des organisations de la société civile. «Avec un tel outil, on pourra mieux agir, défendre les bonnes initiatives. Il faut tenir compte de ce qu’on a dit, de ne pas faire un auto-jugement mais considérer que c’est un travail d’équipe qui a été fait et qui représente notre image», a-t-il fait comprendre.
Abdoulaye Tounkara