La Coalition Nationale Guinéenne pour l’Éducation Pour Tous (CNG/ EPT), a tenu son assemblée générale ordinaire ce jeudi 09 janvier 2025 à Conakry dans l’enceinte de l’Institut national de recherche et d’actions pédagogiques. Cette rencontre a connu la participation de l’ensemble des acteurs concernés, notamment le Conseil d’administration, mais aussi des partenaires techniques et financiers, ainsi que le gouvernement à travers le département chargé du système éducatif Guinéen.
Aux termes d’une année couronnée d’intenses travaux, l’heure est au bilan et aux nouvelles perspectives. C’est du moins la raison de cette rencontre annuelle de la CNG/EPT, dont l’objectif est de revoir ses documents stratégiques par rapport au développement environnemental et social. Il s’agit également d’échanger sur des approches innovantes en matière de communication, mais aussi sur l’adaptation de son statut et règlements intérieurs aux nouvelles ambitions.
Question de gouvernance oblige, cette rencontre qui prendra fin le vendredi 10 janvier 2025, est aussi l’occasion de passer au peigne fin, les différents rapports d’activités réalisées durant l’année écoulée. Une approche participative et inclusive dont l’objectif est d’analyser les forces, les insuffisances, mais aussi les défis en vue d’élaborer une nouvelle planification pour l’exercice 2025.
Dopavogui Salomon vice-président de la Coalition, a indiqué que les défis qui attendent l’organisation sont énormes dans le cadre de l’éducation en Guinée. Il a en outre l’ensemble des acteurs concernés à plus de suivis pour la mise en œuvre des politiques de l’éducation. « Nous invitons encore d’autres partenaires qui tardent, à davantage s’impliquer dans le cadre de l’éducation. C’est le moment de rappeler aussi que l’éducation, ce n’est pas seulement de base, mais c’est aussi l’alphabétisation professionnalisante », a-t-il rappelé en substance.
Selon Dopavogui Salomon, plusieurs jeunes, filles et garçons qui n’ont pas eu l’opportunité d’être dans le cursus, doivent être formés afin de les rendre opérationnels pour un avenir meilleur pour le pays. « Et, cela, nous avons des opportunités qui se présentent. Que ce soit SIMANDOU ou d’autres entreprises minières qui sont là, qui collaborent avec la communauté. Ils doivent veiller à ce que l’éducation soit une priorité, car une nation non éduquée, est une nation sans avenir… », a-t-il ajouté en substance.
Pour sa part, Ibrahima Kalil Camara Secrétaire technique de la coordination et de pilotage ProDEG, a invité les participants à réfléchir sur les actions à mener dans le cadre de la l’amélioration de la gouvernance du système éducatif. Les actions identifiées doivent vraiment s’inscrire dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’éducation à travers ses projets. Aujourd’hui le défi que nous souhaitons que la coalition relève pour le système, c’est de faire des plaidoyers auprès de l’État et des autres acteurs du système pour que la répartition des ressources soit équitable », déclare le représentant de ProDEG.
Dans la même lancée, Aide et Action qui est devenue Action et Éducation, une ONG internationale qui a assisté aux premiers pas de la Coalition, a, à travers son directeur Pays, réitère son engagement à œuvrer auprès de celle-ci pour l’atteinte de ses objectifs. Se réjouissant de l’évolution de cette organisation de la société civile, Thierno Ciré Barry, a indiqué qu’il est important de renforcer la collaboration afin d’identifier ensemble des actions à mener. « Nous devons travailler main dans la main et éventuellement dans la mesure du possible, continuer à mobiliser des ressources dans le cadre de notre mission éducative à travers tout le pays », a-t-il ajouté en substance.
Abdoulaye Cissé
