Dans l’optique de prévenir et de gérer les conflits transfrontaliers lié la transhumance entre la Guinée et la Côte d’Ivoire, Le réseau convergence des jeunes et leaders pour la paix et la démocratie (COJELPAID), en collaboration avec ses ONG partenaires a organisé ce lundi 17 juillet 2023, de ateliers de renforcement de capacité des services techniques étatique en méthodologie de comptage. Cet atelier s’est déroulé simultanément à Nzérékoré du côté Guinée et à Touba en Côte d’Ivoire.
Financé par Fond de consolidation de la paix (PBF), sur initiative des deux gouvernements en collaboration avec le FAO et l’Organisation internationale contre la migration (OIM), cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Consolidation de la cohésion sociale transfrontalière entre la Guinée et la Côte d’ivoire pour une meilleure compréhension et anticipation des risques et le renforcement de la confiance et de la collaboration entre agriculteurs et éleveurs locaux (CO-SOCFRONT), dans son volet sensibilisation communautaire.
Abdoulaye Kadiatou Touré, responsable administratif et financier du réseau COJELPAID, a indiqué que ces ateliers visent à renforcer les capacités des services techniques étatiques en méthodologies de comptage. « Ce projet couvre 32 localités don 16 Guinéennes dans les préfecture de Beyla et Lola », a-t-il précisé.
Ces ateliers font suite à la formation des bénéficiaires sur l’élaboration du calendrier pastoral et la gestion des conflits. C’est pourquoi le coordinateur régional de l’OIM Nzérékoré, Mamadou Bailo Barry a souligné l’importance de la sensibilisation des communautés situées le long des frontière entre la Guinée et la côte d’ivoire sur la prévention et la gestion pacifique des conflits entre agriculteurs et éleveurs.
Pour sa part, le Directeur régional de l’agriculture et de l’élevage, Tidjane Kaba, a apprécié l’impact de ce projet sur les deux communautés voisines. Il a en outre fait savoir qu’il est important pour les services techniques étatiques de contribuer à la gestion pacifique des conflits transfrontaliers. Car dit-il, « depuis un moment, nous constatons moins de problème que les années antérieurs».
En Guinée et en Côte d’Ivoire, ces ateliers seront suivis d’actions communautaires à travers l’organisation des fora et des focus-groupes dans les localités cibles du projet.