La Cour constitutionnelle a confirmé, samedi, la victoire du président sortant et par ailleurs candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG Arc-en-ciel), Alpha Condé, au premier tour de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 59,50 % devant son principal challenger, Mamadou Cellou Dalein Diallo, crédité de 33,49%.
Le président Alpha Condé a remporté le scrutin avec 59,50% soit 2.438.815 des
suffrages contre 33,49 % correspondant à 1.372.909 voix pour l’ancien Premier ministre, Mamadou Cellou Dalein Diallo, par ailleurs leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).
La Cour constitutionnelle, qui a rejeté les requêtes de quatre des douze candidats qui ont dénoncé des fraudes à grandes échelles, a estimé que le scrutin a été régulier et a confirmé les résultats provisoires, proclamés précédemment par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Comme il fallait s’y attendre, le leader de l’UFDG a aussitôt déclaré au cours d’une conférence de presse qu’il rejetait les résultats, avant d’inviter ses militants à défendre leurs voix.
Il a dit que la Cour constitutionnelle a préféré être au service d’un homme et de ses ambitions, plutôt que de respecter son serment et de défendre le droit et la vérité des urnes.
« L’UFDG et l’ANAD profondément attachées aux règles et aux principes de la démocratie et de l’état de droit, rejettent catégoriquement les faux résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre proclamés par la CENI et validés par la Cour constitutionnelle », a regretté le leader de l’UFDG qui s’était auto proclamé vainqueur au premier tour du scrutin du 18 octobre avant même la proclamation des résultats provisoires par l’organe en charge des élections en Guinée.
Alpha Condé rempile pour un mandat de 6 ans, renouvelable une fois grâce à la nouvelle Constitution de mars dernier. Il a fait deux quinquennats successifs sur la base de la loi fondamentale de 2010, établie, mais non adoptée sous la transition militaire.
Aissatou Diallo