Le Réseau convergence des jeunes et leaders pour la paix et la démocratie (COJELPAID), a entamé ce jeudi 25 mars, une série de formations de 125 jeunes acteurs de la paix des communes de Matam et Kaloum. Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du ‘’Projet d’appui à la participation des jeunes à la prévention des conflits en période électorale et la pérennisation des synergies locales des acteurs de paix’’.
Ce projet est un financement du programme des nations unies pour la paix dans le cadre du Fond de consolidation de la paix sur initiative du gouvernement guinéen. Au cours de cet atelier, les 125 jeunes seront formés à la fois en esprit d’entreprise, la prévention et gestion des conflits, la vie associative ainsi que la citoyenneté. Une démarche devrait concourir à faire d’eux, des acteurs de la paix de leurs communautés.
Financé par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), dans le cadre du fond de consolidation pour la paix sur initiative du gouvernement guinéen, ce projet va donc permettre au jeunes de bénéficier au delà de la formation, des appuis pouvant leur permettre de subvenir à leurs besoins à travers la mise en place des groupements d’intérêts économiques.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le coordinateur général adjoint a rappelé les étapes de mise en œuvre de ce projet avant d’inviter les bénéficiaires à servir désormais d’exemple pour les autres jeunes. « Ce projet a commencé par l’identification des jeunes sur la base des critères, en suite des travaux d’assainissement. Cette formation va donc déboucher à un accompagnement substantiel de ces jeunes qui seront formé en groupement d’intérêt économique », a-t-il ajouté en substance.
Pour sa part, Aboubacar Camara, chef service administratif de la mairie de Matam a d’abord indiqué ce projet s’inscrit en droite ligne de la mission qui leur incombe. Représentant son maire, il a en outre ajouté qu’une telle initiative est effectivement une mission régalienne de l’autorité communale. Car, ajout-t-il, « Les jeunes sont les acteurs de première ligne. C’est à ce niveau que l’autorité soutient et appuie ce projet ».
Astou Diallo