Le Président guinéen, Alpha Condé, a pris part aux obsèques organisés en l’honneur d’Idriss Deby Itno ce vendredi 22 mars à N’Djamena. Une occasion pour lui de rendre un vibrant hommage à celui qu’il considérait comme un »frère et complice » dans le combat pour l’émergence de l’Afrique.
Comme les autres Présidents présents aux obsèques, Alpha Condé, en peu de mots a témoigné du rôle de premier plan qu’a joué le Maréchal du Tchad en faveur de toute l’Afrique.
Selon lui, le Président Déby a montré son attachement à l’Afrique en versant le sang de son peuple sur les différents champs de bataille africains. Mais, poursuit-t-il «le moment n’est pas de parler. Le moment est de voir comment nous les chefs d’Etat, en suivant l’exemple du président Déby, nous allons pouvoir nous donner la main afin de renforcer l’unité de l’Afrique, son indépendance et de permettre qu’elle continue de parler d’une seule voix. »
visiblement attristé par cette disparition, il a ainsi déclaré: « Tout le monde sait les liens qui nous ont unis, comment nous avons travaillé ensemble pour assurer à l’Union Africaine son autonomie à la fois financière et nous battre pour que toutes les questions africaines soient désormais réglées par les Africains. Car désormais seuls les africains peuvent accepter de mourir pour l’Afrique, seuls Africains connaissent la situation de leurs peuples. Et le président Déby était ce modèle. Quand nous avons créé des champions, nous l’avons désigné comme le champion pour la jeunesse, car la jeunesse est l’avenir de l’Afrique. Le président Déby a montré son attachement à l’Afrique en versant le sang de son peuple sur les différents champs de bataille africains. Mais le moment n’est pas de parler. Le moment est de voir comment nous les Chefs d’Etat, en suivant l’exemple du président Déby, nous allons pouvoir nous donner la main afin de renforcer l’unité de l’Afrique, renforcer son indépendance et de permettre qu’elle continue de parler d’une seule voix. »
A noté que l’inhumation du Maréchal du Tchad s’est déroulée dans l’intimité du cercle familial à Amdjarass, le village d’origine du président défunt.
La rédaction