Le réseau Convergence des jeunes et leaders pour la paix et la démocratie (COJELPAID), en collaboration avec l’Association guinéenne des sciences politique (AGSP), ont exprimé leur satisfaction relative à « un taux satisfaisant » de distribution des cartes d’électeurs à quelques heures du scrutin.
Les deux structures ont publié une étude qui s’inscrit dans le cadre de la mise à disposition aux acteurs impliqués dans le processus électoral, y compris les organisations de la société civile, de l’état de la distribution des cartes d’électeur.
Une occasion pour ces organisations d’expliquer les enjeux liés à cette élection, mais aussi d’inviter au sens de responsabilité de l’ensemble des acteurs concernés à travers une déclaration conjointe.
Cette enquête a été conduite à Conakry le 15 Octobre 2020. Elle s’est appuyée sur un échantillon et s’est basée sur la méthode des itinéraires. La répartition du fichier électoral du recensement électoral de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été utilisée afin de construire des quotas centrés sur les données disponibles et utilisables (genre et quartier).
Selon Abdoulaye Sidibé, responsable Projet et étude, les terrains d’enquête sont les cinq Communes de Conakry. Celles de Matoto et Ratoma sont les plus importantes en termes d’électorat.
« Au total, les trois autres communes moins importantes en termes de potentialité électorale (Kaloum, Matam et Dixinn) représentent 21% sur l’ensemble des Communes de la capitale, Conakry. La presqu’île de Kaloum représente 3% », a-t-il expliqué, soulignant que 66% des répondants sont des jeunes de 18 à 35 ans et 28% sont des adultes de 36 à 59 ans.
Pour sa part, le président de l’AGSP, Kabinet Fofana, a indiqué que le taux de retrait des cartes d’électeurs est de plus de 65% dans la zone spéciale de Conakry et de 92,7% à l’intérieur du pays.
Précisant que cette étude s’inscrit dans le plan d’action de la synergie, Abdoul Sacko a précisé que cette étude s’inscrit parmi les activités définies dans le plan d’action défini par la Synergie des organisations de la société civile pour la prévention des conflits électoraux et pour leur résolution.
Le coordinateur du réseau COJELPAID a déclaré que les violences enregistrées au cours de la période de campagne ont suscité une certaine incertitude des populations sur les mesures de sécurisation en temps réel et sur toute l’étendue du territoire national
Nagnouma Konaté
