Le gouvernement guinéen prévoit pour l’année budgétaire de 2024, une bagatelle de 32 mille milliards. C’est du moins l’assurance qu’a expliqué le ministre de l’économie et des finances devant le parterre de conseillers nationaux.
Devant les conseillers nationaux ce mercredi 17 août 2023, il a été question pour le ministre de l’économie et des finances de procéder à la présentation du Document de Programmation Budgétaire Pluriannuelle (DPBP) 2024-2026, support du Débat d’Orientation Budgétaire pour l’année 2023. Ce document décline les grandes lignes de l’orientation de la politique budgétaire de l’État, pour la période 2024-2026.
Selon le ministre Moussa Cissé, les recettes du budget de l’Etat pour les trois prochaines années sont projetées à 108 131,81 Mds, dont 96,66% proviennent des recettes intérieures. « « Pour l’année 2024, le niveau des recettes budgétaires attendues est de 32.222,80 Mds, dont 31 160,78 Mds de recettes intérieures. La pression fiscale projetée sur la période s’élève en moyenne à 12,57% par an, avec un taux de 12,20% prévu en 2024, 12,50% en 2025 et 13% en 2026. Les dépenses de l’Etat sont projetées à 132 604,59 Mds sur la période, dont 39 822,61 Mds pour 2024. Les dépenses de la période progressent en moyenne annuelle de 10,51%. Sur la même période, les dépenses courantes sont estimées à 73 618,20 Mds », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, pour l’année 2024, Moussa Cissé a indiqué que les recettes sont projetées à 22 422,46 Mds, soit un accroissement de 7,94% par rapport à 2023. « Les dépenses d’investissement (projets et hors projets) sont projetées à 58 986,39 Mds (dont 4 101,65 Mds en budget d’affectation spéciale). Les dépenses d’investissement représentent plus de 44,48% du total des dépenses sur la période, niveau permettant de réduire le déficit infrastructurel et d’équipements dans notre pays. Elles sont financées, à 54% environ, par des ressources intérieures. Pour l’année 2024, elles sont projetées globalement à 17 400,15 Mds, soit un accroissement d’environ 10,58% par rapport à 2023.Par ailleurs, les transferts de l’État aux collectivités territoriales resteront sur une tendance haussière à travers les instruments financiers habituels que sont les budgets d’affectation spéciale gérés par l’ANAFIC », a expliqué en substance.
Ousmane Bangoura