Dans cette grève des conducteurs ou promoteurs de taxis et autres moyens de transport, face à l’augmentation du prix du carburant à la pompe, loin d’une volonté quelconque de soutenir une partie du peuple (les transports) contre une autre (les consommateurs), à mon sens le problème dans cette affaire, il faut avoir l’honnêteté intellectuelle de le reconnaître et le courage de le dire, c’est le gouvernement qui pense jouir de ses droits sans s’acquitter de certains de ses devoirs.
Si le gouvernement avait pu offrir à la population un réseau routier de qualité qui permet un trafic routier fluide et sécurisé sans qu’on ne soit obligé de se présenter chez le mécanicien à chaque déplacement inter urbain et même intra, on aurait compris sa volonté d’opter pour cette politique d’austérité par l’augmentation du prix carburant, en pleine période de Covid-19 et de soudure. Si le gouvernement avait eu le sens du devoir et de la responsabilité, de nous offrir une société de transport public concurrentiel avec les bus climatisés suffisants en intra et Inter urbain, pourquoi pas des trains, même (pas forcément en TGV), on aurait cru au caractère non théâtral de ces mesures de fixation des tarifs de transport par communiqué d’un certain syndicat pas assez représentatif. Et, de surcroit il se connait disposer du mécanisme de contrôle avec des organes/structures publics des plus inefficaces, corrompus et inadaptés dans la quasi-totalité des secteurs.
En conséquence, Excellence Monsieur le Président de la République, pour le cas précis ; la solution, c’est un réseau routier de qualité avec un transport (bus climatisés suffisants & trains) Public efficace et concurrentiel ou pour le moment baissez considérablement le prix du carburant pour votre honneur, la stabilité et le bien être de vos populations. A titre d’exemple Monsieur le PRG, disposant d’un système éducatif public très médiocre/inadapté et une privatisation anarchique du secteur à grande échelle, l’ouverture des classes sera hautement risquée avec une flambée des prix sur le marché et la cherté de la vie déjà enregistrés, dont les conséquences seront l’augmentation des frais de scolarité et autres qui ne pourront être remédier par des simples discours de promesse en l’état.
En attendant, nous réitérons notre appel à l’ensemble des acteurs de la vie Nationale, à aider le gouvernement, sans prétention partisane, à se défaire de sa machine de corruption et de détournement de biens publics dans une totale impunité; en tout cas, s’il en est conscient.
Vivement une Dynamique Citoyenne de Réponse à la Corruption et la vie chère.
Abdoul sacko,
Président du Conseil Régional des Organisations de la Société Civile de Conakry (CROSC)
Coordinateur Général du Réseau CoJeLPaiD
Consultant sur des questions de conflits et d’intégration des jeunes/femmes